Quel avenir pour l’interstitiel ?

Rappelez-vous, le 10 janvier 2017 Google faisait des vagues dans le milieu de la publicité. En effet, depuis cette date il pénalise le référencement de tout site web diffusant des publicités interstitielles intrusives.

Pour rappel, un interstitiel est un message publicitaire plein écran. Souvent jugé très intrusif car il prend toute la page de l’écran et diminue l’expérience utilisateur en venant perturber sa lecture. L’utilisateur a une réaction deux fois plus négative face à un interstitiel qu’à un format intégré au contenu.

En janvier dernier l’interstitiel captait 65% des investissements publicitaires et représentait 30% de l’inventaire sur mobile. Du jour au lendemain les sites ont dû s’adapter pour éviter de se faire déclasser sur Google.

Répartition de l’inventaire mobile en janvier 2017 selon une étude Smart / Tradelab :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bannières et interstitiels sont visualisés moins d’une seconde en moyenne. Dorénavant bien identifiés comme publicité, les internautes cherchent à refermer la publicité et près d’un ¼ du temps d’exposition est focalisé sur la croix pour fermer la publicité.

L’étude Smart / Tradelab nous montre que l’impact de l’interstitiel, bien qu’il prenne toute la place sur l’écran, n’est pas optimal.

 

 

 

 

 

 

 

 

Il est alors temps de penser à de nouveaux formats alternatifs :

– Le native advertising : c’est sans conteste le format le plus discret qui apporte une lecture fluide et contextuelle, sans rupture. Il s’agit d’une intégration de publicité directement dans le contenu du site mobile. Les formats natifs ont des résultats presque deux fois meilleurs que ceux de l’interstitiel en terme de mémorisation produit – 70% pour le natif vs 40% pour l’interstitiel

– Le parallax : il permet de mettre en parallèle les différents plans – contenu et publicité – se déplaçant à l’écran au fur et à mesure du scroll de l’utilisateur. Ce format totalement intégré à l’interface respecte l’expérience utilisateur tout en apportant de la profondeur et du relief aux créations publicitaires.

 

D’autres formats alternatifs vont sans doute continuer d’apparaître. Ces derniers seront moins intrusifs, plus interactifs et intégrés aux contenus respectant ainsi la lecture de l’internaute. Ils respecteront ainsi les normes imposées par Google. L’interstitiel lui-même pourrait jouer un nouveau rôle en s’inspirant des formats rich média aujourd’hui disponibles (vidéo, son, ou autres éléments qui incitent les internautes à interagir avec le contenu).

 

Laëtitia Piarulli

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