Internet booste le marché publicitaire français en 2019

Le marché publicitaire en France se porte très bien. C’est ce qui ressort des résultats du BUMP, baromètre unifié du marché publicitaire présenté par l’Institut de Recherches et d’Etudes Publicitaires (IREP), France Pub et Kantar Media.

En 2018, les recettes publicitaires globales des médias s’établissent en 2018 à 14,443 milliards d’euros soit une progression de 4,2% par rapport à l’année dernière.

La croissance est largement tirée par le numérique qui enregistre la plus forte hausse.

Internet – 4,588 milliards d’euros, soit une hausse de +17%

Télévision – 3,430 milliards d’euros, soit une hausse de +2,4%

Presse – 2,172 milliards d’euros, soit une baisse de -4,7%

Publicité extérieure – 1,212 milliards d’euros, soit une hausse de +2,3%

Radio – 701 milliards d’euros, soit une baisse de -0,2%

Secteur « adressage » (annuaires, courriers pub, imprimés …) – 2 210 milliards d’euros, soit une baisse de -5,1%

Les recettes du marché publicitaire porté par Internet sont notamment tirées par les recettes du Display Social (+63%) et le Search (+11%), Google et Facebook étant les deux principaux bénéficiaires.

La télévision a profité en 2018 de l’effet Coupe du Monde.

Les recettes publicitaires de la presse (PQN, PQR, PHR, Magazines, Presse spécialisée, Gratuits) accusent toutes un recul. Celles des magazines étant les plus touchées accusant une baisse de 8,5%.

 

Des secteurs dynamiques

En 2018, le marché publicitaire compte 61 178 annonceurs sur l’ensemble des médias, soit +1% vs 2017. En part de voix, la distribution reste en tête (16%) devant l’automobile (10%), le tourisme-restauration, la banque-assurance et culture-loisirs, chacun à 8%.

La distribution est le seul secteur dont les dépenses sont en progression constante depuis dix ans, avec des investissements « très soutenus » dans le digital (+29,3%). Les enseignes spécialisées sont en croissance, notamment Amazon avec +60%.

Le secteur de l’automobile a été marqué par l’affaire Carlos Ghosn, néanmoins il se porte bien puisqu’il occupe le deuxième rang des secteurs qui ont le plus investi sur le marché publicitaire.

 

Des perspectives prometteuses

Pour 2019, les trois partenaires sont confiants et parient sur une croissance du secteur de 2%. L’heure est donc à l’optimisme, dans un secteur des médias en pleine transformation digitale.

 

 

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