Amour ou désamour de la bannière publicitaire ?

La bannière publicitaire a fait son apparition le 27 octobre 1994 sur le site HotWired.com. À l’époque elle génère un taux de clic de 40%…une initiative rapidement suivie par d’autres.

Aujourd’hui, et après 24 ans d’existence, elle est toujours autant utilisée sur la toile mais perd petit à petit du terrain. Certains y sont restés très fidèles et d’autres s’essaient aux formats plus tendances : le native, la vidéo …

A noter toutefois qu’elle pèse à peu près 30% des investissements publicitaires digitaux dans le monde.

 

Mais alors pourquoi être contre la bannière publicitaire ?

Ce sont principalement ceux qui créent la bannière, les « créas », qui sont frustrés par le peu de possibilité dans la création de celle-ci.

Du côté des internautes, la question ne vient pas tant du format publicitaire que de la publicité en elle-même. Néanmoins les consommateurs sont prêts à voir des bannières publicitaires pour obtenir une information gratuite.

Petit à petit la bannière s’installe dans les mœurs et les internautes s’y habitue. Voire même certains formats publicitaires, dont le rich media qui intègre des fonctionnalités avancées – vidéo, son, ou autre – pour interagir avec le contenu sont parfois moins bien perçus par les jeunes.

 

Malgré les nombreux nouveaux formats publicitaires, la bannière tient le cap !

La bannière a un grand avantage par rapport à d’autres formats, celui d’avoir son format standardisé au niveau international. C’est un grand classique, avec son format IAB que tout le monde utilise ce qui n’est pas le cas de l’habillage par exemple.

 

De plus il s’agit d’un format peu coûteux à concevoir et diffuser, et qui plus est génère du trafic et de la visibilité. Une opération rentable pour tout le monde.

Par ailleurs, les éditeurs de contenu en ligne proviennent dans ¾ des cas du monde de la presse vs seulement ¼ sont des pures players. La logique de vente d’une bannière est plus simple que certaines opérations spéciales.

On aurait pu penser, à tort, que le développement des formats plus tendances tels que la publicité native aurait grignoté des parts de marché à la bannière force est de constater que ce ne fût pas le cas. D’une part parce que l’investissement publicitaire augmente de manière générale et pas seulement au profit des autres formats publicitaires. D’autre part, bien que plus efficaces, les opérations natives sont aussi plus chères et réservées à un environnement bien défini. Une bannière avec un format IAB spécifique se démultiplie facilement sur les plateformes tels que Google Adsense ce qui ne peut pas être le cas pour des publicités native.

 

Nous pouvons alors prévoir encore un bel avenir pour la bannière …

La bannière, bien qu’historique, a su et saura se renouveler encore dans les prochaines années. De nouveaux formats plus créatifs et innovants devraient voir le jour. Néanmoins la bannière restera un format référent, accessible et peu cher à produire et diffuser.

 

Laëtitia Piarulli

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